La finance occupe une place singulière dans l’imaginaire collectif. Synonyme de richesse, de pouvoir et d’opportunités, elle suscite à la fois l’admiration et la répulsion. Depuis les marchands florentins de la Renaissance jusqu’à Wall Street aujourd’hui, la finance n’a cessé de cristalliser à la fois le désir des uns et la haine des autres. Mais pourquoi cette double polarité ? Parce qu’elle touche à ce que l’humanité a de plus universel : le désir de puissance, la dynamique des inégalités et la peur de l’injustice. [...]